Dernière grande exposition avant la trêve estivale

Du 23 juin au 1er août 

Née à Paris
Diplôme des Beaux Arts de Paris

Les peintures de Catherine Séher mobilisent chez le spectateur des émotions fortes, singulières ou chaotiques, avec des personnages s’inscrivant de façon évanescente dans un paysage où disparaissent les bornes et les repères.Les silhouettes anonymes, nous livrent la vision d’un monde démantelé mais pourvoyeur de sens. Nous sommes introduits dans un univers de pensées suggérées. Le spectateur est ainsi interrogé puis concerné par ces images évoquant des expressions spontanées, presque magiques. On y retrouve la force des premiers gestes, les formes les plus intimes

Le regard de Catherine Séher est audacieux, il ne concède rien – c’est-à-dire qu’il ne nous laisse pas tranquille, pas endormi dans une fausse douceur – l’artiste transfère une histoire dont l’intensité ne nous autorise pas à nous dérober.
Nous sommes dans un face à face troublant. D’étranges personnages nous hèlent, alors que leurs yeux, déjà, nous guident vers ce qui doit advenir.
Chaque fois, un fil est à saisir, mince rai fluorisé de lumière qui serpente, s’enroule, surligne. Fil d’Ariane, ténu, volontaire.
Ne comptons pas le temps pris à parcourir les tableaux de Catherine Séher, car les êtres qu’elle saisit dans leurs élancements, leurs inquiétudes, leurs désirs signalent une totale responsabilité de ce qu’ils affichent. Ils nous rendent ainsi complices d’émotions toujours intenses parfois méconnues ou nimbées de cet insaisissable mystère de l’autre.
Une infinie délicatesse de création ainsi révélée nous capte, à notre corps défendant.

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